AUTOMNE
Tout doucement sans crier gare,
De beaux bijoux tu te pares,
Comme une femme par Amour,
Tu revêts tes plus jolis atours,
Tes robes faites de feuilles colorées,
Illuminent tes forêts enchantées,
Jamais deux fois la même tenue
Tu es coquette et sans retenue,
Des jaunes lumineux aux rouges flamboyants,
Le vent te caresse tout doucement,
Parfois il t'aime très tendrement,
Et d'autres jours se fait violent,
Tu sais l'ensorceler en paradant,
Car tu joues avec lui en l'appelant,
A l'aguicher et le provoquer,
Il ne sait plus te résister,
T'arrachant la moindre petite feuille,
Pour calmer ton impossible orgueil,
Soudain tu te retrouves nue,
Tes arbres frissonnent car ils ont vu,
L'hiver au loin, les bras tendus,
Qui de ses yeux n'a rien perdu,
Trois mois durant il sera là,
Pour que personne ne fasse d'éclat.
Geneviève Novembre 2012
* N'ayant rien crée depuis un moment, j'ai décidé de remettre ce texte en avant ! C'est d'époque !!! 22/09/2016